
Décor de bunker. Dix mille clubbers sur le béton. Visages blaffards. Addictions diverses. La grande messe peut commencer. Beum, beum, beum, beum, beum (à lire très vite!).
Le cœur encaisse. Le pulse frappe. Les pieds battent le sol. Mise en marche de la machine technoïde. Un maître du genre à la console : Jeff Mills. Vlam ! Le corps s’enflamme. Surf sur la vague du rythme. Yeux clos, embrasement des neurones. Plus de résistance. La substance du corps s’écoule dans la défonce du son, qui pénètre le ventre, la tête, les mains. Chaque millimètre d’espace est le son, le rythme, le pulse. Extase vibratoire.
Deux heures plus tard, T-shirt mouillé, toute cassée mais sourire aux lèvres, je rêve d’un « bon reggae bien cool »…
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