vendredi 30 juillet 2010

Ma vie pour la tienne de Nick Cassavetes.


Synopsis:
"La vie de Sara et Brian bascule le jour où ils apprennent que leur fille Kate, agée de 2 ans, est atteinte de leucémie. Sur les conseils de leur médecin, ils conçoivent un autre enfant, Anna, qu'ils espèrent compatible avec Kate de façon à ce qu'elle puisse lui venir en aide pour des greffe. Sara décide de mettre sa carrière d'avocate en veilleuse et fait tout pour sauver sa fille, négligeant du coup son autre fille, Anna, et son fils aîné, Jesse. Mais à l'âge de 11 ans, Anna engage un avocat pour intenter un procès à ses parents, afin de faire cesser les procédures médicales sur sa personne. Cette volte-face bouleverse Sara, prête à tout pour faire entendre raison à Anna."

La petite Anna est une enfant au grand cœur. Déterminée aussi. Elle trouve la force et le courage de s’opposer au destin que ses parents lui ont imposé. De victime, elle devient maîtresse de sa vie.
Son acte de refuser de se sacrifier pour sa sœur peut paraître très égoïste. Il y a pourtant d’évidence un grand amour entre elle et sa sœur. Son visage exprime une profonde pureté d’âme (Abigail Breslin, quelle incroyable actrice déjà !). Alors que cache cette intention ?

Tout en délicatesse, le film explore les relations au sein de cette famille meurtrie. Tendresse, incompréhension, maladresse, intimité, conflits. Petites et grandes joies, grandes et petites peines. Nous pénétrons dans un univers où rien n’est ni tout blanc, ni tout noir. Chacun avec son tempérament va son chemin au cœur du drame de la maladie sans issue mais qui transforme et transmute sur son passage.
Sans chichis, faux-semblant ou happy end, le réalisateur nous emporte dans des sphères sentimentales de haut vol.
J’en suis ressortie le cœur balayé et l’âme grandie.
Chapeau bas, Mr Cassavetes Jr ! Votre papa peut être fier de vous.

• Film américain
• Genre : drame
• titre originale : My Sister's Keeper
• Réalisateur : Nick Cassavetes
• Année de production : 2009
• durée: 1 h 47 min

• Cameron Diaz : Sara Fitzgerald
• Alec Baldwin: Cambell Alexander
• Jason Patric: Brian Fitzgerald
• Abigail Breslin: Anna Fitzgerald
• Sofia Vassilieva: Kate Fitzgerald
• Evan Ellingson: Jesse Fitzgerald

mercredi 28 juillet 2010

Paroles de sagesse


Nous nous entêtons dans la souffrance parce que nous pensons avoir une existence propre. Dans la culture amérindienne, nous savons que nous n’existons pas par nous-mêmes. Nous existons dans l’inter-relation avec tout ce qui existe. Et lorsque tu trouves ta place au sein du monde, lorsque tu te réalises dans ce que tu es venu explorer dan cette école qu’est la terre- qui pour nous est vraiment une école, une classe où l’on est venu étudier pour parvenir à d’autres écoles- et que tu t’accordes avec tout ce qui existe, alors tu vois le sens de la vie.

Si on s’éloigne de la nature, on perd la notion de qui l’on est. Si nous n’entretenons pas un rapport direct entre nos activités quotidiennes et les nourritures que nous mangeons, les vêtements que nous portons, les habitations dans lesquelles nous vivons, nous demeurons dans une bulle, séparés de la réalité. Alors, nous ne n’avons plus la compréhension de qui nous sommes. Cette compréhension est à la base de tout. Plus nous explorons cela, plus nous parvenons à un véritable bonheur. Nous nous apercevons alors que nous sommes beaucoup plus vaste que ce que nous pensions, que nous sommes le monde tout entier.

Aigle bleu, porte-parole de la tradition amérindienne au Canada dans « Ce que nous dit la nature », Editions le Relié, 2010.

samedi 24 juillet 2010

La fleur du bonheur


La fleur du bonheur se révèle sur les chemins de la liberté.
Elle ne supporte que le grand air, la terre sauvage, le vent libre sur son cœur rosé.
Elle adore le soleil qui lui donne vie et presqu’autant les nuages quand l’ardeur de son adoré est trop grande.
Le chant des oiseaux l’émerveille. La brise légère la berce. Les tempêtes chahutent ses pétales et la font follement tanguer.
Parfois, elle frissonne d’un regard posé sur elle. Il lui dit combien elle est belle. Grâce à lui, elle connaît la beauté, la sienne et aussi celle de qui l’a regarde.
Il arrive qu’un malheureux la piétine. Plutôt que d’en vouloir au ciel, elle écoute le souffle court de son cœur abîmé. Elle patiente. Elle sait que bientôt, elle se redressera. Elle sait aussi, qu’un soir, elle partira pour rejoindre sa mère divine et son père céleste.
Au détour d’une rue ou d’un bosquet, la fleur du bonheur s’offre à ceux qui s’arrêtent et prennent le temps de la contempler. Sa présence éphémère vibre de la joie d’être vivante.