mardi 25 octobre 2011

Du manque à la plénitude.

Derrière la jalousie, que se cache-t-il ?

Le désir de contrôle de l’autre par manque de confiance et de lâcher prise. Le désir de posséder est une torture, doublée d’un leurre. Croire que c’est l’autre qui est la source de notre bonheur ou de notre malheur. La source réelle du problème est le jugement sur soi, être pas assez ou trop, qui est souvent un manque d’amour de soi.

Le cœur palpite, la tension sourde dans le ventre, les pensées négatives affluent à toute vitesse. La blessure se réveille : n’avoir pas eu le sentiment d’avoir été vraiment aimé, vraiment reconnu.

Cette souffrance vécue est un appel. Celui de retourner vers soi, de s’aimer et de se sentir digne d’être aimé, riche d’un corps vivant et d’un cœur vibrant. A chaque instant.

C’est l’histoire du verre à moitié plein ou du verre à moitié vide : de quel côté allons-nous tourner le regard ? Vers le manque ou vers la plénitude ?

jeudi 13 octobre 2011

En même temps...


Croire que Dieu m'a abandonnée et le sentir, comme une hache qui tranche mon coeur millimètre par millimètre et en même temps, ne voir que lui en n'importe quel lieu, du plus sordide au plus merveilleux.

Penser l'absurdité quasi totale de ce monde hurlant de souffrances et en même temps, être traversée d'un flux conscient de sa parfaite ordonnance.

Contempler le visage pur d'un enfant de cinq ans, y lire l'amour absolu et en même temps, fermer les yeux à cette possibilité.

Me désoler de vivre dans un tel marasme d'impuissance et en même temps, n'avoir plus la moindre ambition d'y changer quoi que ce soit, en aucune façon.

Etre identifiée, à la moindre contrariété, à des histoires de «quand j'étais petite, j'étais malheureuse» et en même temps percevoir que dans l'infini des possibles, celui l'est aussi, punto.

Avoir le sentiment tenace qu'en fait «on est là et bien là, pour se faire emmerder» et en même temps, me souvenir précisément du fait que je suis responsable de ce scénario.

Du fond du trou dépressionnaire, ne plus souhaiter vivre sinon que des moments heureux et en même temps, me rappeler que je suis engagée dans la voie et à ce rappel, cesser de geindre.