lundi 16 février 2009

Slam pour l'ami(e) II

Tu l’as vu, qui se déroule,
Qui déboule continu,
A côté, pas dedans, rien n’à voir,
Juste des mots, des morts-nés,
Des pensées, qui n’en font qu’à leur tête,
Laisse tomber !

Le filou, le brigand,
L’imagine erre non-stop
Sans souci, jour et nuit,
Garanti, t’es la star d’Hollywood
Qui never ne s’ennuie.

Laisse tomber putréfiées
Les armures qu’on s’bricole
Car c’est nu, peau à peau.
Que l’amour on le fait.
Sensations au portique
Et qui s’y frotte, s’y pique,
Voluptés du Réel au topic !

Le train-train est parti.
Un enfant, tu deviens
Et tu goûtes et tu vis
Dans la bouche un brin d’paille.
Chaque instant est créé
Le lend’main ça s’pense pas.
C’est trop loin et fini
Les programmes insensés!

Délivré du singe fou
Qui t’prenait en tenaille,
Te voilà frémissant,
D’la vie pure en bataille.
Expulsé hors d’ ton monde
Casino autarcique,
Sens en fête, c’est ripailles,
Sans discours qui te niquent.

Aux racines de ton souffle,
Laisse ton corps te parler
Des mystères qui s’dévoilent.
Ds l’silence, en secret.
Peu à peu tout se calme
L’charme opère,
Tu désarmes,
Les requins sont partis
Détendu, tu souris.

dimanche 15 février 2009

Slam pour l'ami(e)

Ami(e), laisse tomber le flot insensé de toutes tes pensées.
Elles n’en font qu’à leur tête, sans doutes ni cœur à déclarer.
Si t’essaies de les suivre ou de les contrôler,
C’est sûr que tu vas tomber raide, type ensorcelé(e).

Descends du haut de ton imaginaire qui, le filou, s’est construit
Des relais cinq étoiles, qui brillent non-stop jour et nuit,
Ersatzs d’Hollywood où quelle chance, c’est garanti,
Tu serais pour toujours adulée, la big star, qui jamais ne s’ennuie.

Laisse tomber l’écorce putréfiée de l’armure des mots
Car c’est nu que l’amour se fait, peau tout contre peau.
Wiz dear Réel, sensations au portique
Et qui s’y frotte, s’y pique de voluptés au topic.

Comme un enfant, sois sans lendemain.
L’instant peut tout te donner, s’en est fini du train-train.
Cul dans l’herbe fraîche, dans la bouche un brin d’paille,
Désormais s’ra l’unique programme, sans toc et sans failles.

Délivré du singe fou qui te prenait en tenaille,
Te voilà frémissant, tous sens en bataille.
Hors de ton super casino ultra monologué,
La vie pure s’invite aux ripailles de la fin des discours insensés.

Aux racines de ton souffle, laisse ton corps te parler
Des mystères qui, peu à peu, se laissent dévoiler.
Détendu dans le silence de ton esprit calme et serein
Le charme opère au rythme secret, tu verras, c’est divin.

mercredi 11 février 2009

Pas de quoi...


Pas de quoi s’apitoyer
Rien que sentir mon cœur un peu fendillé
De tous ces mots mal embarqués

Pas de quoi fouetter un chat
Juste que la vie fouette lourd parfois
Ça laisse des traces même si on les voit pas

Pas de quoi en faire une maladie
Ni d’en vouloir à l’autre qui blesse
D’avoir été lui même blessé de nos maladresses

Pas de quoi être rabat-joie
La petite musique est toujours là
Au creux des ciels qui changent sans cesse

Pas de quoi pointer du doigt
Ce mental, drôle d’engin qui me laisse sans voix
Et qui turbine sans foi ni loi faute de savoir pourquoi

Pas de quoi hurler de désespoir
Plutôt être là, bercée par lune
Présente au silence dans le creux du soir

Pas de quoi en faire un fromage
La fatalité n’est pas ma religion
Avancer sans appui tel est ma dévotion

Pas de quoi saisir, vouloir ou prendre
N’ais-je pas vu le grand schéma
Qui me fait dire que je ne choisis pas ?

Pas de quoi se ronger le foie
Accepter d’être ce petit pois
Encore et toujours bleu de toi