mercredi 26 mars 2008

Seul le réel a le goût du réel

Le soir, tout se resserre en moi

Me sens comme un petit pois

Et je sais bien que ce n’est pas

Seulement du fait que t’es plus là.


L’épreuve à moi s’est déclarée

S’agit de quitter les bouées

Face au grand vide, on est tout seul

N’être rien pour l’ego est un cercueil.


Tu étais tout : un amant, un ami, un gourou, un docteur

Un professeur, un père, un frère, un sauveur

Voilà ma violence, celle de t’avoir pris

Pour ce que tu n’es pas et ça, ce n’est pas permis.

Aucun commentaire: