jeudi 30 août 2012

Le trio amoureux… Le voilà qui se présente à nouveau.  Un passif de deux histoires « triolesques » dans l’'arbre généalogique, au niveau  de mes grands-parents, explique-t-elle cette récurrence ? Lors de mes histoires amoureuses précédentes, c’est moi qui avais créé la situation triangulaire. Ici, c’est « pour ma pomme »!
Trahison, duperie,  ce sont les mots de revendications, de colère  venus en premier. La blessure féminine ensuite, de ne pas être choisie, l’élue, la princesse pour son prince. Est-ce le bon scénario ? Colère, plainte, tristesse… N’est-ce pas l’expression d’un « ego » blessé, d’un « cela doit être autrement » ? Quelles histoires nous a-t-on fourré dans la tête à coup de Walt Disney?
J’ai un peu hésité à écrire cela sur le blog, sur la place publique, visible et exposé aux commentaires. Je prends le risque d’être perçue victime voire masochiste de justifier la conduite de l’autre.
Je ne la justifie pas mais plutôt que de la rejeter par un « non, ça suffit », je me propose de l’explorer comme la circonstance qui m’advient à laquelle je peux dire « oui » ou « non ».  Voir la peur qui est dans l’un et l’autre. Celle « d’accrocher » ou de « repousser ».
Je dis « oui » et j’observe : « Jusqu’où je peux supporter la tension qu’elle m’apporte ? Est-ce que je peux continuer à aimer dans cette complexité ? Funambulisme dans un match de boxe…
Sur le ring, le boxeur dit oui aux coups qu’il reçoit. Rien de personnel pour lui dans le combat, pas de de colère envers celui qui le frappe. Il dit merci car chaque coup est pour lui l’occasion d’apprendre. 

La vie me propose une situation à haut potentiel conflictuel. Me voici sur une sorte de ring. Bien sûr je préfère les caresses. Mais quand « le coup » se présente, comment je le reçois ? Puis-je le percevoir sans violence, dans un style non défensif-agressif ? Est-ce que je macère dans les blessures ou pas? Est-ce que je (me) compare ?  Ou est-ce l’occasion de tester où se trouve « ma » sécurité affective ? Dehors, dedans? Qu’est-ce que j’attends de l’autre? Une assurance? L'attente n'est-elle déjà pas l'erreur? Partager? Avec quelles énergies ? 
Et encore...
Est-ce que je peux prendre contact avec moi-même, avec bienveillance et  donner plutôt que prendre, quelles que soient les circonstances, telle la rose qui donne son parfum… ?
Quel boulot de lâcher! 

La possession de l’autre est une illusion. Une part de moi préfère à priori, un amour plus tranquille, plus équilibré avec un homme plus proche de ma nature. Je peux me bercer de « avec un autre, ça sera mieux » mais, je n’ai plus envie de repousser une situation récurrente qui toque à ma porte. En moi, aujourd'hui, la confiance en la vie est plus grande que la peur. Je peux apprendre, non plus en victime mais consciente, dans le ressenti. Des images blessantes surgissent…le cœur est écrasé, le ventre compressé… je laisse passer… 
Le coeur est ouvert.  
Me voici invitée à incarner la voie de l'amour, dans l'union des contraires, la seule qui permet la guérison. 



«L’enfer se transforme en paradis quand je lâche l’ego », c’est une des leçons que j’ai connue récemment, en toute clarté. Voici l’occasion de l’actualiser. Le chercheur est le cherché...
The Game is over !

1 commentaire:

Christine a dit…

Etre doux avec soi-même et écouter le corps s'il manifeste une limite à l'acceptable ...voilà ce que j'ai envie de te partager après la lecture de ton texte ce soir ! Take care sweety !