lundi 27 août 2012
Je suis seule responsable de mon bonheur (ou de mon malheur). Gloups!
Et en même temps, je n'ai le choix de quasi rien; mon corps, je ne l'ai pas choisi, l'environnement dans lequel j'ai vécu et je vis, non plus. Pas plus que l'émotion qui me fait aimer tel être, tel pays, telle musique, telle activité, telle préférance amoureuse... ou pas.
Il y a un tel flot de chimie en moi, qui déclenche tel ou tel fonctionnement, que je peux passer ma vie à essayer de comprendre, à justifier mon attitude, à culpabiliser, à regretter, à croire que j'aurai pu faire mieux...
L'enseignement que je n'ai pas choisi (!) nous (me) guide à voir notre fonctionnement dans telle ou telle circonstance, à l'accepter pleinement, amoureusement. Alors, l'ouverture, le décollement peuvent survenir, depuis le point de vue unifié; être joyeusement triste, en colère, frustrée... ressentir l'émotion dans un espace tactile.
Hier, en cette belle journée pluvieuse, j'ai vécu juste avec moi-même. J'expectais calme, centrage... la violence est venue, au début presque timide de venir chez moi sans nécessité. Puis elle s'est installée, comme un smog nauséabond. et une partie de moi, réactive, se débattait dans le brouillard.
L'étouffement est devenu peu à peu insupportable ainsi que le besoin de le fuir. Aucune circonstance, aucun "autre" trop violent à proximité, pour m'en décharger. Sans accusations, ni de projections possibles, j'étais coincée, juste elle et moi.
Alors je l'ai accueillie...
Je l'ai sentie dans les tréfonds, depuis la mémoire des cellules. "Rude" rencontre, soulagée par d'intenses moments d'ouverture... Au final, une journée riche d'enseignements qui s'est soldée par une boîte entière de cookies avalé sans remords. La douceur de maman sucre était aussi la bienvenue.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire