
Du sang des femmes est né le monde
Elles ont enfanté la ronde terre
Courbes gracieuses, tendresse du vent, montagnes joufflues
De te savoir présente, ô mère terre,
Mon âme s'épanouit
Et si je crains de mourir
C'est de ne plus pouvoir te contempler, te sentir, te humer
M'émerveiller de ta beauté
Tu m'apparais… je peux enfin te sentir
Socle où peuvent se déposer mes pleurs les plus profonds
Tout autant que mon bassin qui exulte de joie dans une danse sacrée
Je t'écris en ce jour de l'an nouveau
Je te vois bleue de tes océans, bleue de ton ciel
Mon coeur bleu t'honore
En mon âme humaine je te reconnais et te Ho’oponopono:
Désolée si par mes actions et mes pensées je t’ai donné la fièvre en profanant ton sensible tissu de vie
Pardon d'avoir été aveugle de ta beauté divine niant ainsi ma propre divinité
Merci pour ton soutien, ton amour, ta générosité encore et encore
Je t'aime,
Ta fille, apprentie jardinière cosmique
Cette ode je la dois à quelques êtres précieux
Marie-Claude qui m'a permis de prendre le chemin de la sainte colère.
Cristian, compagnon, qui par ces paroles de dignité transmise, s'est lui aussi mis debout sous mes yeux ébahis
Anne et Irène, avec vous, à chaque rencontre, je partage amour, écoute et respect
Captain T. que je reconnais pour guide
Eric guide lui aussi
Kouka, jeune chienne au regard tendre
A toi, la vache menée à l'abattoir dont j'ai croisé le regard, infiniment doux, infiniment triste
A toux ceux que j'aime et qui sont chers à mon coeur
2 commentaires:
Me voilà rassurée, cela faisait trop longtemps sans te lire ... Belle année à toi aussi femme parmi toutes les femmes qui ose s'émerveiller encore et encore !
ça me fait super plaisîiir ton message chère Christine! Belle année à toi aussi. Voyons nous qd tu viens à Bruxelles!?
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