
Il y a la lumière. Je sais qu’elle existe. Cette lumière aime, elle est l’amour. Parfois, elle me gonfle le cœur et me laisse à son départ comme un coquillage sur le sable, encore brassée de son passage.
Elle est le sens de cette vie. Elle est le but, elle est la source.
Nous jouons à cache-cache l’une avec l’autre depuis longtemps. Plus je la cherche, plus elle est invisible. Quand je me sens désertée d’elle, à bout de force, elle vient comme un papillon se poser gentiment sur mon épaule. Sa présence efface d’un coup les poussières du chemin. Puis un instant d’éternité plus tard, elle disparaît à nouveau.
Peu importe combien de fois ce scénario se répètera, c’est à chaque fois une nouvelle naissance.
Un jour, elle viendra s’asseoir près de moi, on se regardera longtemps dans les yeux, puis éblouie, je fermerai les yeux.
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