Il est des hommes sur cette terre dont le rêve porte loin…
Une bouche charnue comme un fruit mûr qui sourit encore et encore.
Des yeux bleus brillants de ciel dont le regard embrasse la lumière, vers les étoiles.
Dans sa voix, le vent s’invite et pénètre les mots. Il parle à la montagne, aux forêts, à l’ours dans sa grotte, à la chèvre dans la plaine et à l’aigle qui les survole. Et à moi, qui suis près de lui.
Un corps fin, musclé avec des mains qui, avec tendresse et habilité, bâtissent et caressent.
« We have everything we need in the Earth. I like every part of her”.
L’errance et la sauvagerie habitent son âme. Les espaces immenses et vierges d’hommes ont dessiné son cœur et son esprit. Farouche, il cultive sa solitude. Non domestiqué, il rend grâce de se sentir perdu et en même temps, partout chez lui.
Nous sommes conviés à la cérémonie sacrée. Les anges se réjouissent. La terre nous accueille.
L’instant est à la plénitude.
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