Les rumeurs de la ville s’estompent.
Depuis la berge, de petites étoiles miroitent sur la surface de l’eau où une poule glisse sans bruit.
Les arbustes et les branches d’arbres se balancent mollement au gré d'un vent qui les berce.
L’air est doux sur la peau.
Chaque être dans ce parc semble se recueillir en une mystérieuse prière au ciel et à la terre.
Une source glougloute.
Je ferme les yeux.
J’écoute le dedans et le dehors.
Leur différence peu à peu s’annule.
L’eau vivante et rieuse me murmure :
« Sois légère et claire comme une source. Laisse couler… »
Je me lève, vivifiée et unie. A chaque pas, mon corps pèse de la joie d’exister.
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