Comme des animaux dans une cage,
Nous nous surveillons du coin de l’œil,
Feignant de ne pas nous voir.
Mais où sommes-nous enfermés ?
Au-dehors plus qu’au-dedans ?
Dans la rame ou dans nos cœurs ?
Dans le métro, l’indifférence et la peur,
Peuvent régner en maîtres.
Je ne peux m’empêcher d’imaginer
Que les mêmes humains sur une île déserte
Ou sur un chemin de campagne
Se délecteraient de leur rencontre
Comme d’un fruit mûr très goûteux.
Mais perdus dans la multitude,
Qu’en est-il de la réjouissance d’être ensemble ?
La solution serait-elle d’être moins nombreux ?
Mais comment faire sinon tirer à pile ou face
Afin de décider qui reste et qui part ?
Ou alors…
Cesser de vouloir un monde meilleur ?
Avec le cœur, accueillir le monde qui est là,
D'apparence imparfait et violent,
Et être surpris par sa beauté ?
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