
Entre veille et rêve, entre doutes et incertitudes, entre soleil et lune, notre âme sait. Elle est lumière dans la nuit, claire vibration dans le tohu-bohu des pensées incessantes.
Que sait-elle ?
Elle sait la vérité, la joie, la liberté, l’harmonie, la beauté, l’amour, la paix. Exactement, à une particule près.
Ces essences sont les constituants de l’être, qui nous font agir, aimer, sourire. Alors, on vibre haut.
Enfant, nous sommes totale ouverture, sans différenciation. Pas de toi ou de moi, aucun système de références. En grandissant, nous apprenons à dire « moi », « mon ». Mais en fait, nous sommes devenus un amalgame d’identités, un champ d’identifications à ceux qui nous entourent.
Avec les expériences vient la souffrance, née du décalage entre notre âme qui sait et les impressions qui s’impriment et s’accumulent dans notre corps de lumière sous forme d’images. Ces distorsions sont issues de la peur. C’est ce que je nomme l’enfer.
Cet été m’a été offert cette chance immense de le traverser (non sans peine !). J’ai vu son étendue infinie, j’ai vu ce qui ne m’était plus possible. Jalousie, possession, plainte, orgueil, mensonge, dysharmonie, colère, ignorance… laissent des traces ; fatigue, agitation, torture mentale, douleur, maladie.
Ainsi, nous sommes nés une première fois et grandissons, inconscient de la véritable boussole qu’est notre âme. Munie d’un carnet de bord, elle explore et nous guide au sein de notre mission d’incarnation. L’entrevoir c’est ouvrir la porte à la seconde naissance, celle de la conscience.
Modus vivendi : Quitter le je(u) du mental qui dit « j’aime, j’aime pas », « je veux, je veux pas », « je dois, je ne dois pas ». Ressentir de plus en plus profond, les identifications et les émotions imprimées en leur laissant la liberté de surgir sans jugements, en confiance (ne pas oublier, nous sommes guidés)…
Une à une, les pelures se défont et laissent peu à peu apparaître le ciel pur sans nuages que « je » suis, que nous sommes tous.